Installée dans la zone franche de Lomé, la société coréenne Amina fabrique des mèches de cheveux synthétiques qui sont exportées vers les pays de la sous-région, l’Europe et les États-Unis – 20% de la production est commercialisée au Togo.
Avec quelques 4.000 salariés, Amina est le plus gros employeur de la zone franche.
Une société coréenne, installée dans la zone franche de Lomé, fabrique les mèches de cheveux synthétiques qui seront vendues à des salons de coiffure africaine. Les matières premières – et « tout, jusqu’au papier hygiénique », explique un magasinier d’Amina – sont importées d’Asie. Inscrite au registre de la zone franche, la société est presque totalement exonérée d’impôts, de taxes professionnelle et foncière, de droits de douane à l’importation comme à l’exportation, et elle bénéficie de tarifs préférentiels sur sa consommation d’eau et d’électricité. Les cadres sont coréens. Les travailleurs togolais occupent des emplois peu qualifiés et mal rémunérés.
Le salaire de base dans l’entreprise est le SMIG (35.000 FCFA = environ 55 euros), auquel s’ajoute une prime de transport (300 FCFA/jour = environ 40 centimes d’euro).
Une section syndicale du SYNATRAZOFT (Syndicat national des travailleurs de la zone franche du Togo) est active dans l’entreprise.
La matière première – des fibres synthétiques (de marques japonaises) élaborées à base de PVC ou d’acrylonitrile et de vinyl chloride – arrive d’Asie par bateau.
La fibre brute est d’abord brossée, cardée, puis mise en forme (mèches, tresses, nattes, perruques…), avant emballage et exportation.
Logique de zone franche :Une société coréenne, installée dans la zone franche de Lomé, fabrique les mèches de cheveux synthétiques qui seront vendues à des salons de coiffure africaine. Les matières premières – et « tout, jusqu’au papier hygiénique », explique un magasinier d’Amina – sont importées d’Asie. Inscrite au registre de la zone franche, la société est presque totalement exonérée d’impôts, de taxes professionnelle et foncière, de droits de douane à l’importation comme à l’exportation, et elle bénéficie de tarifs préférentiels sur sa consommation d’eau et d’électricité. Les cadres sont coréens. Les travailleurs togolais occupent des emplois peu qualifiés et mal rémunérés.
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