Cambodge 2014

Cambodge

Phnom Penh / Presqu’île de Chroy Changvar

Face à la promenade du Quai Sisowath et ses touristes, sur l’autre rive du Tonlé Sap, la presqu’île de Chroy Changvar me faisait de l’œil depuis des années sans que je me décide à aller y voir de plus près. C’est fait.

A pied, je franchis le « pont japonais » (nom officiel : Cambodian-Japanese Friendship Bridge) qui enjambe le Tonlé Sap, traverse la presqu’île de Chroy Changvar jusqu’au Mékong et poursuit ma ballade en longeant le fleuve. Toujours à pied, malgré les sollicitations des conducteurs de tuk-tuk et autres moto-taxis.

Beaucoup de villas chics, entourées de hauts murs d’enceinte, empêchent d’accéder aux berges sur la plus grande partie du parcours.

Il est environ midi quand j’arrive à la pointe de la presqu’île, là où le Tonlé Sap, une rivière qui prend sa source dans le lac du même nom, rejoint le Mékong.

Le complexe hôtelier et résidentiel Sokha occupe le terrain. Ça fait des années que cette imposante excroissance de béton surmontée de grues attirait mon regard. Mais je n’étais encore jamais allé jusque là. Cette fois, j’y suis. Les grues ont été démontées et, après des retards répétés, la construction s’achève. L’hôtel devrait ouvrir ses portes au début de l’an prochain.

Au pied des seize étages du complexe Sokha, une communauté de pêcheurs Cham vit – mais pour combien de temps encore – sur des pirogues qui sont à la fois maisons et outils de travail. Les Cham sont musulmans et c’est l’heure de la prière. Pas de mosquée, mais un baraquement sur pilotis où les hommes se rassemblent.
Je ne cherche pas à les photographier et repart vers le nord, cette fois en longeant le Tonlé Sap.

De ce côté-là, une promenade bitumée, bordée de commerces et de restaurants qui devraient prochainement entrer en service, me ramène au pied du « pont japonais ».
Fin de l’histoire qui n’en est pas vraiment une.

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