Togo 2014

Togo

Lomé / paysages de la zone franche

On connaissait le poulet bicyclette, voici maintenant la photo mobylette ! Cette série d’images a été réalisée en une matinée passée à sillonner la zone franche sur la moto de Batah, électricien dans l’entreprise Amina et délégué syndical du SYNATRAZOFT – c’est lui qui conduisait, heureusement !
Créée en 1989, la zone franche du Togo est gérée par la SAZOF (Société d’Administration des Zones Franches).
Chinoises, coréennes, togolaises, indiennes, françaises, allemandes, italiennes… une soixantaine d’entreprises figurent aujourd’hui dans les registres de la zone franche. Elles couvrent un large éventail d’activités – de la fabrication de mèches synthétiques et autres produits cosmétiques à l’assemblage de pièces de motos (chinoises), en passant par l’industrie pharmaceutique, la production d’huile végétale, les engrais, l’assemblage informatique, les prothèses dentaires, la réparation de bateau, le transport routier, la transformation de bois précieux…
Les entreprises sont principalement localisées aux abords de l’aéroport et de la zone portuaire de Lomé (un petit nombre d’entre elles sont installées dans le parc industriel de Kara, dans le nord du Togo).

Quelque 12.000 salariés travaillent dans les entreprises de la zone franche.
Ce n’est qu’en 2010, après de longues luttes menées par les organisations syndicales avec le soutien de l’ONG Solidarité et action pour un développement durable (SADD), qu’un texte de loi est venu combler un vide juridique en précisant que le code du travail togolais s’appliquait bien dans les entreprises de la zone franche.

Les sociétés de la zone franche sont exonérées de TVA pendant les 10 premières années.
Elles bénéficient de taux d’imposition préférentiels, de réductions des taxes professionnelle, foncière et sur les salaires pendant 5 à 20 ans.
Elles sont exonérées de tout droit et taxe de douane à l’importation des matériels et équipements d’exploitation, des matières premières et consommables ainsi qu’à l’exportation des produits fabriqués dans la zone franche.
Elles peuvent transférer librement leurs capitaux.