Philippines
Les couleurs de la pêche / The colors of fishery
En forme de conclusion à mon Carnet de notes sur la pêche (aux Philippines) : une sélection de photos en couleurs (…)
En forme de conclusion à mon Carnet de notes sur la pêche (aux Philippines) : une sélection de photos en couleurs (…)
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants dans les rues de la capitale. Pour la première fois depuis la chute de Ferdinand Marcos, les principales centrales syndicales du pays défilent ensemble. Les tergiversations et reculs du président Duterte sur la signature d’un décret mettant fin à l’ENDO – système des contrats temporaires indéfiniment renouvelés – ont servi de catalyseur à cette unité inédite (…)
Il paraît que de gros navires de pêche industrielle débarquent quotidiennement 300 tonnes de poisson sur les quais de Navotas, le plus grand port de pêche du pays et l’un des plus importants d’Asie. C’est sûrement vrai, mais je ne les ai pas (encore) vu. Parce que les petits, les tout petits pêcheurs de Tangos (un quartier de Navotas), ceux qui ne ramènent guère à l’issue d’une journée en mer que trois ou quatre malheureux kilos de petits poissons, une bassine de crabes, une poignée de crevettes, parfois un poulpe ou quelques calamars, m’ont alpagué, pris en charge, recruté pour défendre leur cause (…)
Les cocotiers ! Ouvrez un quelconque catalogue d’agence de voyage, vous y trouverez immanquablement ces palmiers sur papier glacé et en quadrichromie, associés à des plages de rêves et des piñacoladas servis dans la noix même, piqués d’une paille et d’un petit parasol de papier coloré. Mais qu’est-ce qu’un cocotier et un combattant de la Nouvelle Armée du Peuple peuvent bien avoir en commun ? Quant aux escrocs (…)
Une de mes photos fait la couverture de la dernière livraison d’Alternatives Sud. Je profite de l’occasion pour mettre en ligne les couvertures auxquelles j’ai contribué… tout en encourageant les visiteurs à se rendre sur le site du CETRI (Centre Tricontinental). (…)
Ce mercredi 24 mai, le gouvernement colombien et la guérilla des FARC ont signé un accord de paix qui pourrait mettre fin à plus d’un demi-siècle de conflit armé. A cette occasion, je remets en ligne mon dernier reportage dans ce pays. Il y est (entre autre) question d’un précédent accord de paix paraphé, en 1984, par les mêmes protagonistes. Espérons que l’accord de la Havane ne subira pas le même sort (…)
Où je parle de femmes (non, rien de graveleux), d’un village au bout de la plage, de farine de poisson, de poulets et de grippe aviaire (…)
La maman du poisson – pourtant si gentille – a des soucis avec une paire de bateaux-mère : aïe ! aïe ! aïe ! ma mer (…)
Lundi 30 juin, date d’échéance de la loi de réforme agraire dite CARP-ER (Comprehensive agarian reform program – extension with reform). Estimant qu’après le CARP, le CARP-ER a faillit à sa mission de redistribution des terres aux paysans pauvres, des milliers de manifestants – paysans, indigènes, militants d’organisations progressistes – défilent à Manille pour exiger une véritable réforme agraire (…)
A l’appel des organisations affiliées au KMP (Mouvement paysan des Philippines), des centaines de paysans venus de différentes provinces de l’île de Luzon marchent sur la capitale pour exiger une véritable réforme agraire. Samedi 28 juin, ils arrivent à Manille (…)
« L’accaparement des mers – sous la forme d’accords d’accès déséquilibrés qui nuisent aux pêcheurs artisanaux, de prises non signalées, d’incursions en eaux protégées et de détournement des ressources au détriment des populations locales – peut s’avérer une menace aussi sérieuse que l’accaparement des terres. » Cette déclaration d’Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies pour la sécurité alimentaire, arrive au moment où je boucle deux ans de travail sur le thème de l’accaparement des terres – en ligne sur le site du CCFD-Terre Solidiares / TERRES -, et je me dis qu’il y a là un sujet sur lequel j’ai bien envie de plancher… Dans ce contexte, « Océans privés = danger », est à regarder comme une introduction à un nouveau cycle de documentaires à venir (…)
Début 1997, les combats qui opposent la guérilla des FARC à l’armée et aux paramilitaires font fuir une partie de la population de Nueva Luz. Les paramilitaires se chargent de convaincre les autres de déguerpir. « Vends ta terre, ou c’est ta veuve qui le fera », disent-ils ainsi à Rafael Mosquera, l’obligeant à leur céder sa terre à un prix dérisoire et à abandonner bétail, récoltes et maison pour se réfugier à Riosucio (…)
Ce 21 février 2013, la Communauté de paix de San José de Apartado commémorait le massacre perpétré huit ans plus tôt par l’armée et les paramilitaires dans les hameaux de Mulatos et La Resbalosa (…)
« Carnet de route » est le cinquième épisode du cycle TERRES. Il s’ouvre à Rio de Janeiro, avec le Sommet des peuples pour la justice sociale et environnementale, et se poursuit en Amazonie brésilienne -.d’abord dans l’état du Para, avec l’occupation de la Fazenda Cedro par le Mouvement des paysans sans terre (…)
Le 21 juin 2012, des militants du Mouvement des travailleurs sans terre (MST) occupaient la Fazenda Cedro dont ils réclament l’expropriation (…)
.La commune de Djidja, dans le département du Zou, au centre du Bénin, dispose d’importante réserves de terres agricoles. Traditionnellement, la moitié est mise en culture et le reste laissé en jachère. Mais cet équilibre est en train d’être bouleversé par l’arrivée d’investisseurs extérieurs et, depuis 2008, près de la moitié des terres agricoles de la commune (environ 45.000 hectares) ont changé de main… (…)
Depuis les émeutes qui ont accompagné les manifestations contre la vie chère, en 2008, le Burkina Faso a connu des hauts et (surtout) des bas, mais se nourrir demeure un problème quotidien, et le pays continue d’importer 70% du riz qu’il consomme, alors que 90% de sa population active travaille dans l’agriculture (…)
La commune de Djidja, dans le département du Zou, au centre du Bénin, dispose d’importantes réserves de terres agricoles. Traditionnellement, la moitié est mise en culture et le reste laissé en jachère. Mais cet équilibre est en train d’être bouleversé par l’arrivée d’investisseurs extérieurs (…)
Ces dernières années, des accords portant sur plusieurs centaines de milliers d’hectares de terres agricoles de l’Office du Niger ont étés signés entre le gouvernement malien et des investisseurs privés ou publics. Mal informée et rarement consultée, la population subit aujourd’hui les premières conséquences de ces grandes manœuvres foncières (…)
Le village de Koïrezena est situé au nord-est du pays, dans la province de l’Oudalan, en zone sahélienne (…)
En 2008, la brutale flambée des prix des denrées alimentaires a provoqué des émeutes de la faim dans de nombreux pays du sud et notamment au Burkina Faso. En octobre 2011, le calme est revenu à Ougadougou, mais (…)
La maison d’Angèle Sawadogo, dans le quartier de Goughin, est aussi le siège de sa petite entreprise. Avec ses deux salariées, elle confectionne semoules, grumeaux et farines à partir de céréales locales (…)
Ces dernières années, des accords portant sur plusieurs centaines de milliers d’hectares de terres agricoles de la région de l’Office du Niger ont été signés entre le gouvernement malien et des investisseurs privés ou publics. Mal informée et rarement consultée, la population subit aujourd’hui les premières conséquences de ces grandes manœuvres foncières (…)
Le Fouta Djalon est une région montagneuse où prennent leur source plusieurs cours d’eau irrigant l’Afrique de l’ouest. Née en 1992 à Timbi Madina, la Fédération des paysans du Fouta Djalon compte aujourd’hui plus de 20 000 adhérents, dont 70% de femmes. Elle promeut la sécurité alimentaire et aide les paysans à commercialiser leurs surplus de production, notamment pomme de terre, oignon et tomate. (…)