Deux conflits ont bénéficié d’une couverture médiatique relativement importante.
Depuis 2001, les habitants de la communauté de Boeung Kak résistent aux tentatives d’expulsion au profit du promoteur immobilier Shukaku.
En janvier 2012, une opération conjointe de la police et des vigiles de la compagnie Phan Imex a détruit les maisons des habitants de Borei Keila, dont un certain nombre ont été réinstallés à plus de trente kilomètre de Phnom Penh. Mais d’autres ont reconstruits des abris de fortune et résistent.
Luttes anti-expulsions à Phnom Penh- Les expulsés de Borei Keila occupent un immeuble en construction
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Dans tous ces conflits, les femmes jouent un rôle déterminant. Le 8 octobre dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, elles avaient confectionné des chapeau en forme de maison et étaient nombreuses à manifester devant l’assemblée nationale.