Les 17 et 18 février, l’UAS (Unité d’action syndicale) appelait à deux journées de grève générale pour exiger, notamment, une réduction des prix des carburants prenant en compte la chute du cours du pétrole.
Devant plusieurs centaines de personnes – principalement des représentants d’organisations syndicales – rassemblées au Centre d’Éducation Populaire, MM Bassolma Bazié (CGT-B) et Paul Kaboré (UNSL), ont déclaré que des mesures sociales, notamment la réduction des prix des carburants, doivent être prises sans attendre la fin de la période de transition et le résultat des prochaines élections (prévues pour le 11 novembre 2015).
Les principales revendications :
– la baisse des prix des hydrocarbures d’au moins 150 FCFA et la disponibilité du gaz butane sur toute l’étendue du territoire
– la révision de la grille salariale des agents publics de l’État
– la révision des procédures de traitement et modalités de liquidation de la retenue salariale pour fait de grève
– l’engagement de poursuites judiciaires contre les auteurs/commanditaires de crimes de sang et de crimes économiques avant et pendant l’insurrection
– le respect de la liberté syndicale notamment la reprise des travailleurs licenciés des sociétés minières telles que la SBM, des brasseries, etc.
– une juste solution au problème des travailleurs ayant perdu leur emploi suite à la destruction de leurs entreprises lors de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014