Les participants à la rencontre de Rio ont dénoncé les déplacements de communautés rurales, les graves atteintes à l’environnement et les multiples nuisances générées par l’activité minière. Ils ont aussi pointé les pratiques antisyndicales de la compagnie, les nombreuses violations du droit du travail, le recours à des milices paramilitaires, la corruption et la cooptation de fonctionnaires jusqu’au plus haut niveau des états où opère la Vale.
En amont de la rencontre de Rio, deux « caravanes », constituées de représentants de différents pays affectés par l’activité de la Vale, ont sillonné les états du Minas Gerais, du Para et du Maranhaõn (régions de forte implantation de la compagnie). Des mineurs canadiens – en grève depuis neuf mois – ont ainsi pu discuter de vive voix avec leurs homologues brésiliens, un paysan péruvien conter la lutte victorieuse de sa communauté contre un projet d’exploitation minière, des représentants chiliens, argentins et mozambicains échanger sur leurs expériences respectives.
Les participants à la rencontre de Rio sont finalement tombé d’accord sur le fait que : « Face aux énormes moyens dont disposent des multinationales comme la Vale, nous devons donner à nos luttes une dimension mondiale ».
A lire : Révolte globale contre un géant minier (Philippe Revelli / Le Monde Diplomatique)