A Tacloban, neuf mois après le passage du Typhon Haiyan, les stigmates de la catastrophe sont encore bien visibles et, comme d’habitude, ce sont les quartiers populaires construits de bric et de broc qui ont été les plus durement touchés.
Bâtis sur une étroite langue de terre qui protège la baie de Tacloban, le quartier de San José ont été frappé de plein fouet. Aucune des habitations, déjà précaires, des nombreuses familles de pêcheurs artisanaux qui y résident n’a résisté.
Le centre commercial Robinson (une des principales enseignes de la grande distribution aux Philippines) a également été endommagé. Mais Super-Marché est plus fort que Super-Typhon, et il a ré-ouvert ses portes moins d’un mois après le passage d’Haiyan – Ouf ! On se demande comment les habitants de Tacloban auraient survécu sans aller claquer leur fric chez Robinson pour leurs achats de Noël.
Les habitants de San José ou ceux des quartiers situés entre le front de mer et l’avenue Magallanes, en revanche, vivent toujours sous des tentes ou dans des abris de fortune, à moins qu’ils n’aient été réinstallés dans des centres de relogement provisoire, comme celui de Kalunganan Village.
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