En 2008, la brutale flambée des prix des denrées alimentaires a provoqué des émeutes de la faim dans de nombreux pays du sud et notamment au Burkina Faso. Pour calmer la fronde, le gouvernement a supprimé les taxes douanières sur les produits de base – riz, les pâtes alimentaires, le lait en poudre…
En octobre 2011, le calme est revenu dans la capitale burkinabé, mais…
« Mais, explique Assetou Bambara, avant poisson c’était 350 le kilo, maintenant ça coûte à 900 francs ! C’est cher… Avant on payait l’huile, un litre 600 francs, maintenant ça fait 900… Avant, c’était mieux. Maintenant, tout est difficile. Les gens veulent manger, mais ils ont pas l’argent pour payer ».
Et alors que plus de 80% de la population travaille dans l’agriculture, le Burkina Faso iprte 70% du riz qu’il consomme.