Philippines
Carnet de reportage / Mindanao (6) Sitio Kasunugan
Une mission du groupe Exodus for Peace & Justice se rend dans une communauté indigène perdue dans la montagne. Je profite de l’occasion (…)
Une mission du groupe Exodus for Peace & Justice se rend dans une communauté indigène perdue dans la montagne. Je profite de l’occasion (…)
De l’eau minérale en sachet comme unique médicament, l’invocation répétée de Dieu et son pouvoir de guérison, quelques manipulations élémentaires, des engueulades… le traitement prodigué par Boulango Dabourgou comporte une bonne dose d’improvisation et le guérisseur n’en donne aucune explication rationnelle (…)
J’ai rendez-vous à La Maison du vieux Spaghetti. Avec un (ou une) inconnu(e) ? Mis en équation c’est toujours féminin. Je décide de jouer le jeu… et me retrouve à crapahuter dans les rues du quartier de Cubao en suivant des instructions dictées par SMS… (…)
T’as l’intention de tatouer aussi la Pasig River – connexions possibles avec les trois lignes de métro : la bleue à Guadalupe, la violette à Santa Mesa, la jaune à Carriedo. Tu vois bien ses méandres comme une espèce de frise, tout autour du torse. Tu dessineras dessus des péniches, des jacinthes d’eau, des détritus… des bidonvilles (…)
Nemo est seule devant une tasse de café – une table à côté de la baie vitrée qui donne sur la station United Nations de la ligne jaune, une tasse en carton, un café qu’elle a pris au distributeur et payé à la caisse du Wendy (…)
DRIIIIIING ! Lucien ouvre la porte et se trouve face à un quidam en ciré jaune marqué dessus « La Poste », bottes de pluie de la même couleur estampillées itou, épuisette à la main et panier d’osier à l’épaule : « Agent 007, d’SOS Bouteille à la Mer, se présente le bonhomme. Nous sommes une unité d’élite, chargée de la récupération et de la distribution des fioles, flacons, bonbonnes, pichets, litrons, canettes et autres magnums postés dieu sait où et qui échouent quotidiennement sur nos côtes » (…)
Ce jour-là, Lucien est entré dans mon bureau en coup de vent, a jeté devant moi une enveloppe de papier kraft contenant deux billets d’avions, une carte routière et des photos, s’est assis à califourchon sur la première chaise qui lui est tombée sous la main et, de sa plus belle voix d’aventurier buriné par les tropiques : « Départ pour Ouagadougou le 6 janvier. Notre vol décolle de Roissy à 16h30 heures » (…)