Tep Vanny, Yorm Bopha et 8 autres militantes de la communauté de Boeung Kak Lake, ainsi que le dirigeant syndical Ron Chun arrêtés ce matin par les nervis de la municipalité de Phnom Penh.
Depuis quelques semaines, ils sont devenus les préposés aux basses besognes : des nervis coiffés de casques de moto, dont on ne sait pas bien s’ils appartiennent tous à la police municipale – certains étant en uniforme mais d’autres en civil.
Ce matin, ils étaient encore devant l’ambassade des États-Unis, où les femmes de la communauté de Boeung Kak Lake étaient venue (une fois de plus) demander un soutien international à la demande de libération des grévistes du textile et des dirigeants associatifs arrêtés lors des affrontements meurtriers des 2 et 3 janvier dernier.
Avant même qu’une délégation ait pu parler avec les représentants de l’ambassade, les gros bras casqués entouraient Tep Vanny, porte-parole de la communauté de Boeung Kak et la poussaient dans un van qui démarrait aussitôt
Quelques minutes plus tard, c’était au tour du dirigeant syndical Ron Chun d’être embarqué alors qu’il arrivait sur les lieux.
Bien que privées de leur leader, les femmes de Boeung Kak prenaient alors la direction de l’ambassade de France. Bloquées sur le boulevard Monivong par les mêmes éléments casqués, plusieurs d’entre elles (dont Yorm Bopha, récemment libérée) étaient emmenées dans le panier à salade.
Les quelques militantes encore libre sont finalement arrivées jusqu’à l’ambassade de France, puis se sont rendues à celle de la Grande Bretagne et au siège de l’UNESCO.
Au total, 11 arrestations pour la matinée ! Sur la crise politique au Cambodge :
Ce matin, ils étaient encore devant l’ambassade des États-Unis, où les femmes de la communauté de Boeung Kak Lake étaient venue (une fois de plus) demander un soutien international à la demande de libération des grévistes du textile et des dirigeants associatifs arrêtés lors des affrontements meurtriers des 2 et 3 janvier dernier.
Avant même qu’une délégation ait pu parler avec les représentants de l’ambassade, les gros bras casqués entouraient Tep Vanny, porte-parole de la communauté de Boeung Kak et la poussaient dans un van qui démarrait aussitôt
Quelques minutes plus tard, c’était au tour du dirigeant syndical Ron Chun d’être embarqué alors qu’il arrivait sur les lieux.
Bien que privées de leur leader, les femmes de Boeung Kak prenaient alors la direction de l’ambassade de France. Bloquées sur le boulevard Monivong par les mêmes éléments casqués, plusieurs d’entre elles (dont Yorm Bopha, récemment libérée) étaient emmenées dans le panier à salade.
Les quelques militantes encore libre sont finalement arrivées jusqu’à l’ambassade de France, puis se sont rendues à celle de la Grande Bretagne et au siège de l’UNESCO.
Au total, 11 arrestations pour la matinée ! Sur la crise politique au Cambodge :
- Malgré l’interdiction des manifs
- Arrestations en série
- Un p’tit tour et puis s’en vont
- Hommage aux grévistes victimes de la répression
- Situation tendue après l’évacuation musclée de Freedom Park
- La police tire sur les grévistes
* A l’heure ou je met cet article en ligne, j’apprends que les 11 détenus viennent d’être relâchés du Quartier général de la police de Phnom Penh.
