Presque tous les jours, des réunions, conférences de presse, hommages, assemblées, cérémonies, commémorations… se tiennent aux quatre coins de Phnom Penh, dans des lieux privés – siège du CNRP (Parti de la récupération nationale du Cambodge / opposition), syndicats ou locaux associatifs.

Cet après-midi, c’était au local du CCAWDU (la principale centrale syndicale véritablement indépendante du Cambodge) qu’avait lieu une cérémonie en hommage aux grévistes victimes de la répression des 2 et 3 janvier (voir : La police tire sur les grévistes).
Des bonzes de l’Independant Monk Network for Social Justice assuraient la partie religieuse, un chapiteau abritait les tables sur lesquelles une collation était servie et un mur de photos témoignait de la violence meurtrière des forces de l’ordre.
Pour les dirigeants syndicaux, cette rencontre était l’occasion de rappeler que la revendication pour un salaire minimum de 160 dollars mensuel n’a pas été enterrée et que les grèves dans le secteur de la confection pourraient bien reprendre si le gouvernement s’obstine à ne pas écouter les travailleurs.